Le ghostwriting RH — en particulier sur LinkedIn — est devenu un levier puissant pour développer la visibilité des dirigeants, managers et experts internes. Il permet de structurer leur prise de parole, d’assurer la régularité de publication, et de renforcer la marque employeur. Mais mal maîtrisé, il peut rapidement produire l’effet inverse : contenus aseptisés, discours artificiels, voire discrédit personnel.
Alors comment utiliser le ghostwriting sans trahir la voix, ni perdre en sincérité ? Voici les erreurs les plus fréquentes… et comment les éviter.
1. Écrire pour la personne… sans la connaître
L’erreur : Produire du contenu sans réel échange avec la personne concernée. Résultat : un post générique, qui pourrait venir de n’importe qui.
La solution : Une vraie démarche d’écoute. Il faut prendre le temps de discuter avec la personne (même 20 minutes suffisent), de cerner son ton, ses convictions, son lexique naturel. Un bon ghostwriter travaille à partir de matière vivante, pas d’un modèle figé.
2. Prioriser le fond “brandé” au détriment du vécu
L’erreur : Délivrer des messages RH ou de management très “corporate”, sans jamais parler d’expériences concrètes, d’opinions ou de doutes.
La solution : L’authenticité vient de la singularité. Un bon post, même ghostwrité, doit comporter un élément personnel : un souvenir, une réaction, une analogie propre à la personne. Sinon, on tombe dans la communication descendante, là où LinkedIn attend des voix incarnées.
3. Uniformiser tous les formats
L’erreur : Produire des posts à la chaîne, sur le même modèle, avec les mêmes phrases d’accroche et la même structure.
La solution : Varier les formats : anecdotes, prises de position, partages d’articles avec commentaire, remerciements, coulisses… La diversité nourrit la crédibilité. Même avec un accompagnement éditorial, la voix reste humaine et non “robotisée”.
4. Chercher à plaire à tout le monde
L’erreur : Lisser tous les angles, éviter les sujets sensibles, supprimer toute opinion pour “faire propre”.
La solution : L’engagement vient de la nuance, pas de la neutralité. Un dirigeant ou un expert peut avoir des avis, et les exprimer. À condition de rester respectueux, ancré dans les faits, et ouvert au dialogue.
5. Ne jamais faire relire les personnes concernées
L’erreur : Publier sans retour, en mode “prêt à poster”. Cela met les personnes en situation inconfortable, voire de déconnexion avec leur propre image.
La solution : Le ghostwriting n’exclut jamais la validation. Mieux : il peut intégrer des retours et affiner la tonalité avec le temps. C’est une écriture à quatre mains, pas une délégation totale.
Bien utilisé, le ghostwriting renforce la voix, il ne l’efface pas
Le rôle du ghostwriter n’est pas de fabriquer une personnalité en ligne, mais d’aider à structurer ce qui est déjà là : la pensée, la vision, les expériences. Et de rendre ces éléments lisibles, réguliers et utiles à l’audience.
Chez Eteam, nous accompagnons les dirigeants, RH, et experts métiers dans leur prise de parole professionnelle. Notre méthode : des échanges authentiques, une écriture sur-mesure, et un alignement constant avec la culture de l’entreprise. Objectif : rendre visible ce qui est déjà vrai.
Envie de donner plus de portée à vos idées, sans perdre en sincérité ? Parlons-en.