Chief Happiness Officer et bien être en entreprise : mythe ou réalité ?

Chief Happiness Officer (CHO) est un métier de plus en plus en vogue, mais dont on ne connaît que peu les caractéristiques. De plus en plus d’entreprises misent sur un ou plusieurs CHO pour améliorer le bien-être de leurs salariés et booster la productivité de l’entreprise. Mythe ou réalité ? On mène l’enquête.

Les entreprises à la recherche du bien-être, du bonheur et de la bienveillance au travail !

Aujourd’hui, ce qui importe le plus aux salariés est le concept de « bien être » au travail.
Bien-être, bonheur et bienveillance, trio gagnant de valeurs pour éviter la croissance des risques psychosociaux en entreprise, tel que le burn-out.

Les entreprises ont bien compris cela et cette quête a pour eux un double avantage : assurer l’épanouissement professionnel de ses collaborateurs et leur donner envie de s’engager dans le développement de leur entreprise. Plus une entité se soucie de ses salariés, plus cela peut faire la différence en ce qui concerne la performance, la fidélisation (limiter le turnover) et le recrutement de nouveaux talents.

Le métier de Chief Happiness Officer va principalement s’adapter aux besoins de l’entreprise. En effet, il n’y a pas réellement de fiche de poste pour un CHO, le but fondamental étant de générer une bonne entente au sein de l’entreprise, de favoriser le bien-être et améliorer la convivialité dans ce dernier.

CHO : pourquoi la création de ce métier de Mr ou Mme Bonheur ?

De nombreuses études (Harvard, MIT…) pointent la corrélation positive entre le plaisir au travail et la performance. Des chiffres impressionnants circulent montrant que : « un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent, ou encore neuf fois plus loyal ».

Les missions du CHO ne sont pas de tout repos. Elles nécessitent du temps et de l’investissement. Il ne suffit pas d’organiser des évènements pour que tout le monde soit content, il faut également mettre en place une culture de travail positive, créer un lien de cohésion au sein de l’entreprise. L’objectif premier d’un CHO est de veiller à ce que les salariés ne tombent pas face à un obstacle, mais parviennent à le surmonter.
Cependant, il a aussi comme mission d’organiser des activités pour réunir les salariés. Cela peut être des activités créatives, des concours internes, des repas, des Happy Hours, etc.


Bien être en entreprise : bientôt une école de CHO ?

S’occuper du bonheur en entreprise est une fonction à temps plein qui demande un investissement de chaque instant.

Le CHO doit faire preuve de qualités qui, pour la plupart, ne s’apprennent dans aucune école : écoute, convivialité, altruisme, sens de l’organisation… Les grilles de salaires varient selon le profil, l’expérience du candidat et son positionnement dans l’organigramme. Un CHO qui entre dans le monde du travail prétendra logiquement à un salaire de débutant. S’il s’agit d’une évolution de carrière, la rémunération sera fonction du poste précédent et de l’ancienneté du candidat. Elle se rapproche de celle d’un responsable de communication interne. Le terme « Chief » est valorisant socialement et dans un CV, mais les rémunérations ne suivent pas toujours.

En conclusion, il est peut-être trop tôt de parler de mode. En revanche, il s’agit bien d’une tendance. Le fait qu’il y ait de plus en plus de CHO montre bien que le bien-être des salariés est au cœur des préoccupations. Et si le Mr/Mme bonheur était la clé du bonheur au travail ?

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